Détente


Aujourd’hui, j’adopte le mot « Détente ». Attention, il s’agit bien de « détente ». A ne pas confondre avec « des tentes », fréquemment employé par les scouts, ou « des tantes », fréquemment employé par mes oncles. A ne pas confondre, non plus, avec « dette ante » ou « vieille dette » ou « des temps T » chers aux scientifiques, ou que sais-je encore, votre imagination étant sans limite.
Le mot « détente » est un mot beaucoup plus mystérieux qu’il n’y paraît car il a de nombreuses significations, parfois contradictoires.
Non, je ne voudrais surtout pas vous stresser en vous parlant du mot « détente ». Ca serait un comble. A l'heure de toutes les accélérations et de l'ubiquité obligée, en cet âge numérique où l'existence se décline en clics et en clips, en bits et en bips, le vrai secret pour avoir de la santé et de la gaîté est la détente. J’emploie naturellement le mot « détente » comme synonyme de « relaxation ». C’est une question de vie ou de mort.
Remarquez que si l’on considère le mot dans un environnement thermodynamique, le mot « détente » reste le contraire de la pression.
En politique, la détente correspond à l’apaisement des tensions.
Où tout se complique, c’est en sport : La détente est une pression qui permet de monter plus haut.
Pour les armes à feu, la détente permet de provoquer le départ du coup de feu. Rien ne va plus. Peu de gens se détendent en appuyant sur la détente.
La détente paraissant insuffisante pour certains, ils ont créé la double détente. Je vous sens tendus.
Mes amis, faîtes comme moi : Adoptez la détente.
Sans la détente, on est foutu.

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