dimanche, octobre 08, 2006
La preuve
12ème contribution à Paroles plurielles
La consigne 31 : Dans la forme qui vous convient (poésie, prose poétique ou prose) vous écrivez un texte à couleur surréaliste comme la photo nous y invite...
Incipit : Au matin, le verre était vide.
La preuve
Au matin, le verre était vide.
Il n’y avait donc plus de doute possible : Il était passé.
On s’était moqué de moi. On m’avait affirmé qu’il n’existait pas, mais j’avais raison et je tenais une preuve tangible et irréfutable : le verre était vide !
Il avait bu le verre posé sur le rebord de la cheminée à son intention. Ensuite, il était reparti sur son traîneau après avoir distribué les cadeaux autour de ladite cheminée…
Bon. Je tenais la preuve qui me manquait. Il existe. Je l’avais bien dit.
Alors, je vous en prie, ne niez plus que les étoiles soient les pâquerettes de Dieu, que les lapins soient les gnomes au service de la reine des fées.
Ne riez plus lorsque je vous affirme qu’un enfant naît chaque fois qu’une fée se mouche et que les montagnes saluent les colombes qui passent.
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3 commentaires:
Superbe. J'adore ces histoires. Moi j'y crois. Moi aussi je l'ai vu. Je le raconterai un jour, sans doute au moment de Noël. Sais-tu qu'un bébé est né lorsque le sucre posé sur le bord de la fenêtre n'est plus là ??? J'ai eu un petit frère comme ça !!!
moi aussi je suis sûre que les montagnes saluent les colombes !
Je crois tout ça il ne faut jamais contrarier un conteur.
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